Paul Léautaud
1872-1956
Lise Dubief et Marie-Laure Prévost
Ceux qui récusent la société ne sont pas forcément mécontents d'être pris en considération par elle. Léautaud qui aimait à vitupérer, ne détestait pas d'être entendu. Et s'il refusait les marques d'honneur, c'est qu'elles astreignent leurs bénéficiaires à des manifestations de politesse et même de gratitude plus difficiles à supporter pour lui que l'indifférence ou l'antipathie des hommes. Il les refusait aussi parce qu'il n'était pas porté, comme il disait, à confondre « les vessies de la vanité avec les lanternes de la gloire ». Il avait cependant assez de vraie modestie pour accepter toutes les critiques, les pires comme les meilleures. Et par là même, il fut l'objet d’approbations dont il eut la simplicité d'être, et de se dire, satisfait.
Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Paul Léautaud (1872-1956) », organisée par la Bibliothèque Nationale pour célébrer le centenaire de sa naissance et présentée sur le site de l’Arsenal, du 13 décembre 1972 au 4 février 1973.
Informations pratiques
Broché, 103 p., 21 x 15 cm
9782717700459
- Bibliothèque nationale de France