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Paul-Jean Toulet
Jean Adhémar et Marie-Christine Angebault
Depuis sa disparition prématurée, en 1920, la réputation de Paul-Jean Toulet n'a cessé de s'étendre. Limitée de son vivant à un groupe fort restreint (« cette époque, disait-il, ne permet de réussir que par le théâtre et la politique »), elle s'impose aujourd'hui à un public assez important. « Je suis inconnu, sauf d'un petit nombre », écrivait-il avec regret. Cependant, grâce à l'admiration de Martineau, le numéro de juillet-août 1914 du Divan lui est consacré. En 1919, il se déclare enchanté de la « touletomanie qui se manifeste ». En effet, le groupe de La Gazette du Bon Ton avec Henriot, Vaudoyer, Jacques Boulenger, l'a adopté ; on le considère alors comme le chef de l’École fantaisiste, dont a si bien parlé M. Philippe Chabaneix, et son influence sur la forme d'esprit et le style de Giraudoux est évidente. Paul Valéry appréciait la musique de cette poésie à contre-mesure, dont Toulet s'était fait une spécialité. Plus récemment, dans son Anthologie, M. Georges Pompidou a noté que Toulet « avait réussi l'exploit de réconcilier le scepticisme avec la poésie ».
Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Paul-Jean Toulet, 1867-1920 », organisée par la Bibliothèque nationale à l'occasion du centenaire de sa naissance et présentée dans le Vestibule d'honneur du site Richelieu, du 17 mai au 31 août 1968.
Informations pratiques
Broché, 91 p., 21 x 15 cm
9782717707502
- Bibliothèque nationale de France