Lamartine
le poète et l'homme d'État
Marie-Renée Morin et Denis Pallier
Avec le concours de Josèphe Jacquiot
Préface d'Étienne Dennery
Lamartine attachait, il est vrai, plus d'importance à l'action qu'à la création littéraire. Grâce à la poésie, il avait, jeune encore, déjà connu la gloire. Mais il pensait avoir « plus de politique que de poésie dans la tête ». Dès qu'il estima que son heure était vraiment venue, il descendit sans hésiter dans l'arène. Il disait que les bons vers ne faisaient que déconsidérer un homme public. Ses ennemis affectaient de confondre la poésie et le rêve. « La France, disait Veuillot, s'est oubliée à cette folie de prendre un jour pour colonel le principal musicien du régiment ». Il serait, en fait, plus vrai de dire, comme on l'a souvent répété, que l'homme d'action est avant tout un poète. Lamartine l'a bien montré. Sa poésie avait été celle du cœur et de l'imagination : sa politique fut celle d'un homme généreux et qui voyait loin.
Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Lamartine (1790-1869). Le poète et l'homme d'État », organisée par la Bibliothèque Nationale à l'occasion du centenaire de son décès et présentée sur le site Richelieu, galerie Mazarine, du 16 décembre 1969 au 15 mars 1970.
Informations pratiques
Broché, 339 p., 21 x 15 cm
9782717707373
- Bibliothèque nationale de France