André Chénier
Œuvre du poète, 1762-1794
Simone Balayé
André Chénier dont le Romantisme naissant, puis le Parnasse se réclamèrent souvent, n’avait publié que deux poèmes quand il mourut sur l'échafaud le 25 juillet 1794. Le nom de Chénier n'était connu que par la notoriété du cadet, Marie-Joseph, l'auteur dramatique ; et quant à celui d'André, il ne fut répandu qu'à partir de l'été 1791, quand il fit paraître ses articles politiques dans Le Moniteur d'abord, puis dans Le Journal de Paris. L'histoire de la publication de son œuvre poétique depuis l'édition Latouèhe (1819) jusqu'à l'édition de Gérard Walter (1940) est marquée par des étapes importantes : éditions de Becq de Fouquières (1862), de Gabriel de Chénier (1874), de Paul Dimoff (1908-1919). Des textes sûrs ont été établis qui ont servi de base à des études critiques dont les premières et les plus éclatantes furent celles de Sainte-Beuve. Il a donc été possible de rechercher avec précision les sources de l'inspiration du poète et de la situer dans le temps qui vit la fin du classicisme.
Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « André Chénier (1762-1794) » organisée par la Bibliothèque Nationale à l'occasion du centenaire de sa naissance, et présentée dans le Vestibule d'honneur du site Richelieu, du 11 décembre 1962 au 13 mars 1963.
Informations pratiques
Broché, 50 p., illustrations en noir et blanc, 21 x 15 cm
9782717707212
- Bibliothèque nationale de France