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Charles Péguy et les Cahiers de la quinzaine
René Rancoeur, avec la collaboration de Auguste Martin
Introduction par Julien Cain
« Je sais que je fais un métier misérable », écrivait Charles Péguy dans un de ses Cahiers. Ces mots, dans leur plénitude, prenaient tout leur sens sous la plume de l'écrivain qui a su le mieux distinguer la « pauvreté » de la « misère ». Quel était donc ce métier ? « Tout le monde ne peut pas être une bouche d'ombre, ni le clairon sonnant dans les ténèbres, de manière à faire trembler les vertèbres. Cela ferait trop d'ombre, trop de fanfare, et trop de tremblement. Je passe un grand tiers de mon temps à l'établissement industriel des cahiers, à la correction des épreuves. Je corrige les épreuves avec une sollicitude si méticuleuse qu'elle m'a rendu légèrement risible, surtout quand, tant de soins ne suffisant pas, il y passe quelque coquille. »
Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition « Charles Péguy (1873-1914) et les Cahiers de la quinzaine » organisée par la Bibliothèque nationale avec le concours de l'Amitié Charles Péguy à l'occasion du cinquantenaire de la fondation des Cahiers et présentée sur le site Richelieu, galerie Mazarine, du 14 mars au 16 avril 1950.
Informations pratiques
broché, 78 p.
- Bibliothèque nationale de France