Diderot
1713-1784
Annie Angremy
Préface de Julien Cain
C'est le 7 mai 1952 que le fonds Diderot-Vandeul est entré au Cabinet des Manuscrits. Diderot malgré son insouciance – ses œuvres les plus importantes n'ont été publiées qu'après sa mort – avait rassemblé de nombreux manuscrits ainsi que des copies. Ils furent recueillis après sa mort par Mme de Vandeul en vue d'une édition qui n'a pas été réalisée. Ils devaient connaître au XIXe siècle un sort plein de dangers. En examinant les listes qui ont été retrouvées, « on peut juger, déclare M. Dieckmann, combien ont été détruits et égarés par l'insouciance criminelle des descendants de Diderot et probablement, aussi par les multiples transferts des papiers d'un endroit à un autre. Malheureusement, c'est la collection des manuscrits autographes qui a le plus souffert. La perte est irréparable. » Mais ce qui subsiste reste considérable. Les historiens de Diderot, les critiques attachés à son œuvre, plus nombreux qu'ils ne furent jamais, ont, aussitôt qu'ils l'ont pu, utilisé cette vaste, cette magnifique documentation qui s'offrait à eux. La bibliographie de Diderot s'est enrichie au cours de ces dernières années de nombreux travaux, de caractère réellement scientifique, qui abordaient enfin certains problèmes demeurés obscurs.
Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Diderot » organisée par la Bibliothèque Nationale à l'occasion du 250e anniversaire de sa naissance, et présentée sur le site Richelieu, galerie Mansart, du 20 décembre 1963 au 5 mars 1964.
Informations pratiques
Broché, 136 p.
- Bibliothèque nationale de France