Georges Braque
Œuvre graphique
Jean Adhémar et Jacques Lethève
Préface de Julien Cain
Avant-propos de Jean Vallery-Radot
Ce n'est pas hasard si les grands peintres de notre temps ont été des peintres-graveurs. Ils trouvent dans des travaux d'une autre sorte une halte dans leur labeur. Le burin, le crayon ne permettent-ils pas à l'artiste de se libérer ainsi et d'exprimer certaines préférences secrètes ? Et la résistance que la matière leur oppose, et qu'il faut vaincre par un effort toujours nouveau, n'ajoute-t-elle pas au bonheur de créer ? Tous ceux qui ont écrit sur Braque ont noté son souci constant, fondamental, du métier et aussi de la matière. Celui qui a utilisé le sable incorporé à l'enduit, le papier collé, les lettres, ne pouvait négliger la pierre et le métal. Il devait se rendre maître du métier de graveur, mais c'est seulement à partir de 1930 – c'est-à-dire aux environs de sa cinquantième année – qu'il va y consacrer une partie de son effort : c'est bien ce qui explique que son œuvre gravé, si important, est relativement peu abondant.
Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Georges Braque (1882-1963). Œuvre graphique », organisée par la Bibliothèque Nationale et présentée sur le site Richelieu, galerie Mansart, du 24 juin au 16 octobre 1960.
Informations pratiques
Broché, 23 pages
- Bibliothèque nationale de France