Après une Préface où l'auteur nous dit brièvement ce qu'il pense de « La Renaissance en Espagne » à savoir que « l'Espagne n'a pas fait bande à part à l'époque de la Renaissance », et sur « La personnalité de Vivès », « une des personnalités les plus marquantes de cet humanisme catholique espagnol », un exposé de « La vie de Vivès » (1492-1540) nous remet en mémoire les péripéties de cette existence d'exilé volontaire, d'« Européen », profondément chrétien en même temps que voué au culte de l'antiquité et qui n'en garde pas moins le souvenir de Valence, sa patrie. Puis ce sont « Les œuvres », pour lesquelles on adopte une classification qui correspond en fait à la succession chronologique des préoccupations de Vivès au long de sa courte vie : ouvrages de piété, œuvres philologiques, œuvres politiques, œuvres morales, œuvres d'éducation et de réforme des études, œuvres de caractère social ; après quoi l'on envisage « Le philosophe » et « L'apologiste », et l'on passe aux ouvrages d'Érasme et de Budé qui contiennent des lettres à Vivès, et au recueil de lettres de Vivès lui-même (Anvers, 1-556).

Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Jean Louis Vivès (1492-1540) », organisée par la Bibliothèque Nationale à l'occasion du 450^e anniversaire de sa naissance et présentée sur le site Richelieu, de janvier à mars 1941.

>> en savoir plus