Graveurs du XVIIIe siècle
Inventaire du fonds français
Tome X : Gaugain - Gravelot
Michèle Hébert, Edmond Pognon et Yves Bruand
Avec la collaboration de Yves Sjöberg
Chacun des volumes de l'inventaire du fonds français apporte comme un résumé de l'art graphique de son temps. Celui-ci, qui va de Gaugain à Gravelot, apportera des précisions nouvelles sur les techniques du XVIIIe siècle : on y verra le catalogue des Gautier-Dagoty, graveurs en manière de pastel, en même temps que celui de Gillot, peintre-graveur, de Grateloup, inventeur d'une gravure particulièrement fine, de Gonord, qui a inventé une machine à graver, et aussi celui de deux bons aquafortistes, Marguerite, et Henri Gérard. Les illustrateurs sont assez nombreux : Giraud l'aîné, de Ghendt, d'Anvers, très prolifique, et surtout Gravelot auquel sont consacrées 200 pages pour 1 800 numéros représentant près de 3 000 vignettes. Bien des artistes aident au rayonnement de l'art de Paris, même s'ils n'y travaillent pas eux-mêmes. On trouve ici un Grangeron à Toulouse, Gibelin à Aix, Gentol à Lyon ; Gaugain travaille en Angleterre, Gommier et Gaultier en Italie de même que Giraud qui ira à la cour de Saxe : Jean Godefroy, né à Londres de parents français, viendra en France ; Girardet de Neuchatel travaillera à Paris après la Révolution, mais c'est à Paris avant tout que sera le centre de la gravure. Cette gravure, gravure surtout cette fois de vignettes, est aussi gravure de portraits de révolutionnaires, gravure de costumes telle que la fait pratiquer par ses aides le diplomate Grasset de St-Sauveur, gravure de reproduction.
Informations pratiques
Broché, 1 vol. (659 p.), 28 x 19 cm
9782717708967
- Bibliothèque nationale de France