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Prosper Mérimée

1803-1870

Pierre Josserand, Roger Pierrot, Jean Vallery-Radot, Pierre-Marie Auzas et Jean Adhémar

Pour Prosper Mérimée, au lendemain de sa mort, le 23 septembre 1870, après qu'il eut assisté à l'invasion d'un pays dont il chérissait l'histoire et la civilisation, puis à l'effondrement d'un régime auquel il était dévoué et qui l'avait comblé d'honneurs, une période d'oubli ou de dénigrement avait commencé. Quand son personnage était évoqué, c'était le plus souvent sous l'aspect d'un sceptique désabusé et d'un courtisan. Il fallut, pour que ce jugement sommaire fût révisé, les études d'écrivains comme Augustin Filon, Maurice Tourneux, Félix Chambon, et surtout la publication de ses lettres peu à peu révélées.
La correspondance de  Mérimée serait pour le XIXe siècle ce que la correspondance de Voltaire représente pour le XVIIe. Nous y voyons une source d'informations confidentielles et de jugements lucides. Elle permet en tout cas de tracer dans sa vérité le portrait de l'homme, fidèle dans ses amitiés, plein de bonté et de générosité. On le savait homme d'esprit, mais on ne lui accordait pas volontiers cette « âme trop tendre », cette « sensibilité trop expansive » qu'il a prêtées au héros de sa nouvelle le Vase étrusque.
 
Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Prosper Mérimée (1803-1870) », organisée par la Bibliothèque Nationale pour commémorer le cent cinquantième anniversaire de sa naissance et présentée sur le site Richelieu, galerie Mansart, du 22 décembre 1953 au 28 février 1954.

Informations pratiques

Description
Broché, 153 pages
Date de parution
1953
ISBN/EAN
Editeurs
  • Bibliothèque nationale de France
Distributeur
Bibliothèque nationale de France
Disponibilité
Indisponible

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Catalogue d'exposition